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16 jours d’activisme contre les VBG : UNFPA, la Norvège et la Belgique, ouvrent les échanges sur les défis et les progrès.

16 jours d’activisme contre les VBG : UNFPA, la Norvège et la Belgique, ouvrent les échanges sur les défis et les  progrès.

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16 jours d’activisme contre les VBG : UNFPA, la Norvège et la Belgique, ouvrent les échanges sur les défis et les progrès.

calendar_today 30 Décembre 2023

Mme la Secrétaire générale de Genre, Mme Esther Kamuanya Biayi
Mme la Secrétaire générale de Genre, Mme Esther Kamuanya Biayi

Dans le cadre de la clôture des activités de 16 jours d'activisme contre les violences sexuelles, UNFPA en collaboration avec les ambassades de la Norvège et de la Belgique a organisé un ciné-débat autour du documentaire intitulé Les ‘VBG en RDC : Défis et progrès. Un film de 14 minutes réalisé par UNFPA et mettant en lumière la situation de VBG dans certaines provinces de la République démocratique du Congo.

 

L’objectif de ce ciné-débat était de renforcer le plaidoyer pour plus de financement en faveur des actions de prévention et de lutte contre les VBG. Plusieurs acteurs  engagés dans  la lutte contre les VBG ont partagé leurs expériences et ont soulevé la question de l'élaboration d'une stratégie visant à éradiquer ce fléau de manière définitive en RDC.

 

 Nous devons tous nous lever, hommes et femmes, pour dire non à ce phénomène avilissant et déshonorant, qui menace la cohésion familiale et sociale en République Démocratique du Congo, mais aussi dans le reste du monde. Pour les femmes, ces effets impactent négativement leur vie privée, leur vie professionnelle, leur vie communautaire et la société en générale »,

 

a souligné M. Odd MOLSTER, Ambassadeur de la Norvège en RDC. Avant de poursuivre,

 

Lutter contre les violences faites aux femmes, c’est aussi avant tout mener ce combat culturel visant à diffuser la culture de l'égalité, parce que ce combat nous concerne tous et permet de changer en profondeur les mentalités, conduisant à ces pratiques destructrices ».

                                                                                                       M. Odd MOLSTER, Ambassadeur de la Norvège en RDC

Pour la Secrétaire générale de Genre, Mme Esther Kamuanya Biayi,  la lutte contre les violences à l'égard des femmes et des filles en RDC est un engagement de tous les acteurs nationaux et internationaux. Elle a rappelé que l'engagement du gouvernement à lutter contre ce fléau notamment la mise en place de mécanismes de lutte contre les violences basées sur le genre, l'élaboration de la stratégie nationale et la nomination d'une conseillère spéciale pour la lutte contre les pratiques faites aux femmes sont des acquis indéniables.

La SG du Genre et les délégations des ambassades de la Norvège et de la Belgique

Mme Jeannine Mabunda, présidente honoraire de l'Assemblée nationale, et ancienne représentante spéciale du Chef de l’Etat en matière de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, la lutte doit continuer car il est impératif de rester solidaire vis-à-vis des femmes vulnérables. Elle a lancé un appel de soutien aux femmes victimes de "violences urbaines", et a invité les femmes à briser le silence et à dénoncer tout acte compromettant leur dignité.

Les participants au Ciné débat

Mme Sandrine Lusamba, membre de l’ASBL Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral (SOFEPADI), a dit :  « À travers ce documentaire, je me suis confrontée à la réalité, car ce film ne dit rien d’autre que la vérité en montrant l’état des victimes, les différents services mis en place pour la prise en charge disponible, les défis par rapport à la prévention et à la réponse aux VBG ».

Mme Sandrine Lusamba, membre de l’ASBL SOFEPADI

Une autre actrice des droits de la femme, Mme Pascaline Zamunda s’est dit être partagée dans ses sentiments. « Bien qu'il y ait des avancées en matière de réponse aux VBG, cela ne couvre pas l'ensemble du secteur. Le volet information et sensibilisation reste crucial. Les femmes victimes ou potentielles victimes doivent être informées sur les violences et les mécanismes de prise en charge doivent être vulgarisés ». Elle a plaidé pour que la problématique des VBG fasse partie intégrante et soit traitée comme toutes les autres questions de société.

 

Notons qu’en République démocratique du Congo (RDC) la violence basée sur le genre est devenue endémique, touchant des milliers de femmes et des filles à travers le pays. Les violences sexuelles, physiques, psychologiques et économiques sont omniprésentes, causant des traumatismes profonds et laissant des séquelles durables.