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Le Japon appuie le bien-être des populations déplacées et retournées au Nord Kivu

Le Japon appuie le bien-être des populations déplacées et retournées au Nord Kivu

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Le Japon appuie le bien-être des populations déplacées et retournées au Nord Kivu

calendar_today 28 avril 2023

Le SG du Ministère des Aff. Sociales et Actions Humanitaires entouré de l'Ambassadeur du Japon et du Représentant de UNFPA
Le SG du Ministère des Aff. Sociales et Actions Humanitaires entouré de l'Ambassadeur du Japon et du Représentant de UNFPA

«Les jeunes et les femmes pour la paix grâce à l'amélioration de la santé sexuelle et reproductive et aux interventions contre la violence basée sur le genre » est l’intitulé du projet lancé officiellement à Kinshasa par le Secrétaire général des Affaires Sociales et Actions Humanitaire, Dr Alain Mboko Iyeti, le 20 avril dernier en présence du Secrétaire général à la Jeunesse, de l’ambassadeur du Japon en République Démocratique du Congo, des délégués des ambassadeurs de Suède, de la Belgique,  de Suisse et du Canada, des représentants des Ministres de la Santé et du Genre, des délégués des représentants des agences du Système des Nations Unies, des chargés des institutions de coopérations et programmes nationaux sectoriels ainsi que du Représentant de UNFPA.

Ce projet financé à hauteur de 1679 500 USD par le gouvernement japonais est mis en œuvre dans la province du Nord-Kivu. Il vise à améliorer le bien-être des populations déplacées et retournées dans la province du Nord-Kivu grâce à des activités de consolidation de la paix, des informations sur la violence liée au sexe et la santé sexuelle et reproductive.

Quelques invités

Dans son mot de lancement le Secrétaire général, Dr Alain Mboko Iyeti a salué

 le lancement de ce projet qui vient à point nommé au regard des problèmes graves d’accès aux services de santé sexuelles et reproductive dans la province du Nord Kivu qui est victime d’insécurité occasionnée par l’activisme des groupes armés dont le terrorisme de M23 ».

A l’occasion du lancement, M. Minami Hiroyuki, Ambassadeur du Japon a indiqué que les trois thématiques inscrits dans le projet, à savoir : la construction de la paix, la prévention de la violence basée sur le genre et l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive, cadrent avec les priorités définies dans la stratégie de la coopération japonaise en RDC.

 En tant que partenaires de longue date en RDC, nous connaissons l'efficacité et le professionnalisme de l'UNFPA. Nous espérons qu'avec ce financement, l'UNFPA apportera de l'aide aux populations vulnérables en proie aux conflits à l'Est, tout en veillant à la sécurité de son personnel sur le terrain. », a-t-il ajouté.

L' Ambassadeur du Japon M. Minami Hiroyuki

Le Représentant de UNFPA en RDC, Dr Eugene Kongnyuy, est revenu sur le défis que vient combler ce projet « 

la complexité du conflit et ses effets corollaires soulignent le besoin urgent d'une réponse en terme d’action soutenue pour prévenir et répondre aux besoins humanitaires d'urgence, y compris la violence basée sur le genre (VBG) et la santé sexuelle et reproductive (SSR) des femmes et des jeunes, ainsi que la radicalisation actuelle des jeunes ».

Le Représentant de UNFPA Dr Eugene Kongnyuy

Le Spécialiste de programme Jeunes, femmes, sécurité et paix, Mr Didier Charles Quaodio a présenté ce projet qui est mis en œuvre dans les zones de santé de Nyiragongo, Karisimbi et Kirotshe, en collaboration avec Caritas Développement Goma (CADEGO) et Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral (SOFEPADI) qui sont également appuyés par des organisations à base communautaires tenues par les jeunes. Les interventions vont cibler 112 600 personnes, dont 40 000 adolescents et 30 000 hommes sexuellement actifs, 30 000 femmes en âge de procréer dont 6 000 femmes enceintes, 6 000 nouveau-nés et 600 survivants de la violence basée sur le genre.

Photo de famille lors du lancement du projet japonais

Le conflit prolongé au Nord-Kivu a entraîné une crise humanitaire persistante avec des effets cumulatifs qui continuent d'être profonds. Selon OCHA, au 31 mars 2023, on comptait dans le Nyiragongo 364 829 déplacés, 120 780 à Karisimbi et 41 530 dans la zone de Kirotshe.