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25 ans après la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) qui a eu lieu au Caire en Egypte en 1994, UNFPA accélère la réalisation des promesses en République Démocratique du Congo ; notamment, celles de mettre les adolescentes vulnérables à l’abris des toutes formes d’abus et d’exploitation, en accroissant leurs capacités économiques (à travers l’apprentissage d’un métier) ainsi qu’en facilitant leurs accès aux services de santé sexuelle et reproductive de qualité.

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la Population, Dr Sennen HOUNTON, Représentant Résident de UNFPA, a procédé ce 11 Juillet 2019, à l’inauguration des 3 centres d’apprentissage de métier pour adolescentes vulnérables à la N’SELE, dans la commune urbano –rurale située à 20 Km à l’Est de Kinshasa.

Il s’agit du Centre de Récupération des jeunes désœuvrés (CEREJED), Centre de promotion sociale Kinkole 1&2 et Centre de formation professionnelle Nkenda. Pendant 9 mois, au moins 300 adolescentes vont apprendre un métier, acquérir les rudiments d'entrepreneuriat, recevoir une éducation sexuelle complète et accéder à des services de santé sexuelle de qualité.

Le Représentant de l’UNFPA a échangé avec les adolescentes sur leur accès à la santé sexuelle et reproductive. Il les a invités à utiliser les méthodes contraceptives pour éviter les grossesses non désirées et les avortements clandestins.  Au Caire, les participants avaient imaginé un avenir où chaque grossesse soit voulue, car chaque femme et chaque fille disposeraient d'une autonomie sur son corps et seraient en mesure de décider quand et avec qui avoir des enfants.

Il a fait savoir que ces 3 centres inaugurés à la N’SELE font partis d’un total des 13 centres implantés à travers la RDC : à raison de 5 à Kinshasa, 3 à la RUASHI à Lubumbashi (Haut KATANGA) et 5 à Goma. 

Cette initiative entre dans le cadre du projet KITUMAINI en swahili "Espoir" porté par le gouvernement à travers les ministères de la jeunesse, du genre et de la santé et exécuté conjointement par UNFPA et UNESCO. Le projet est financé par le Canada et la Corée du Sud.