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Dans le cadre de l’organisation du deuxième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH2), il s’est tenu à Kinshasa, du 16 au 18 Décembre 2019, un atelier sur le suivi et contrôle qualité en matière de cartographie censitaire. Cet atelier est organisé par le Bureau Central du Recensement (BCR) avec l’appui de UNFPA et Le projet « Geo-Referenced Infrastructure and Demographic Data for Development » (GRID3). L’objectif était de partager les expériences sur les défis posés par la réalisation d’une cartographie numérique, aussi bien sur le terrain qu’en laboratoire.

Des experts ayant contribué à la cartographie censitaire dans plusieurs pays de l’Afrique francophone : République Centrafricaine, Congo Brazzaville et Côte d’Ivoire ont participé à cet atelier. Ces experts ont partagé avec les cadres du BCR leurs expériences de terrain en matière de réalisation concrète d’une cartographie : les solutions adoptées en laboratoire et sur le terrain, les procédures de contrôle qualité et de suivi des activités cartographiques.


Les discussions des experts 

 

Il est ressorti des travaux que même si l’objectif de la cartographie censitaire est le même partout à savoir la création des aires de dénombrement et la constitution d’une base de données cartographiques, la façon dont elle est mise œuvre peut varier d’un contexte à l’autre. Mais avec pour point commun que le contrôle qualité et le suivi doivent se faire en temps réel, de sorte que les erreurs et omissions puissent être corrigées à chaud. Pour cela, il convient, à toutes les phases du travail cartographique, de mettre sur pied, un système de suivi et de contrôle qualité des données.

Il ressort de ces discussions que la première garantie de la qualité des données cartographiques réside dans les procédures de sélection des agents, leur formation et leur surveillance serrée sur le terrain.