Le programme national de santé de l’adolescent (PNSA) est un programme du gouvernement congolais créé en 2003 dont la mission est de permettre aux adolescents et jeunes d’avoir accès aux services de santé reproductive de qualité et à disposer des informations complètes en matière de sexualité.

Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) est un parent et un partenaire qui compte beaucoup pour le PNSA. UNFPA rend disponible dans les établissements des soins et les intrants nécessaires à la prise en charge de la santé sexuelle des jeunes et des adolescents. Et si la prévalence en contraceptive chez les jeunes a augmenté aujourd’hui, c’est grâce entre autres à cet appui.

En termes de qualité des soins, UNFPA nous accompagne notamment dans l’élaboration des documents normatifs tel que le module de formation de pairs éducateurs pour former les jeunes ; le module de formation de prestataires qui offrent des services dans les structures sanitaires ainsi que le document de politique de santé des adolescents.

Je salue le partenariat avec UNFPA qui a abouti à des résultats rendant possible l'environnement légal qui facilite l’accès des adolescents et des jeunes aux services de contraception. L’appui de UNFPA au Cadre de concertation de la femme congolaise (CAFCO), a permis de mener le plaidoyer pour la mise en place des dispositions légales qui donnent droit à toute personne en âge de procréer, donc de 15 à 49 ans, d'utiliser une méthode contraceptive de son choix. En outre, UNFPA mis en place des espaces conviviaux qui permettent aux jeunes de se retrouver pour parler de leurs problèmes. L’idéal pour le PNSA, serait que chaque formation sanitaire dispose d’un espace convivial. Dans la ville de Kinshasa, et avec l’appui des autres partenaires, nous allons atteindre 100 espaces conviviaux. Au Kasaï Central, UNFPA a appuyé plusieurs espaces conviviaux. Ces espaces sont des appâts qui attirent les adolescents grâce aux services conviviaux et ludiques qui y sont offerts.

Enfin, grâce à UNFPA, nous avons des données probantes qui nous permettent de planifier nos interventions en matière de santé sexuelle et reproductive en tenant compte des personnes vivant avec handicap.

                                            Dr Léopold MBADU,

Directeur du programme national de santé de l’adolescent