Le plaidoyer pour la mobilisation des ressources en faveur des femmes et filles porteuses de fistules mené par UNFPA auprès de la Marraine de la Santé Maternelle au Katanga, Mme Carine Katumbi Chapwe, Première dame de la province, continue à produire des résultats.
La deuxième soirée de mobilisation des ressources s’est déroulée le 22 octobre 2014 au Restaurant le Petit Gourmet, sous le haut patronage de la Marraine de la Santé Maternelle au Katanga. Elle avait été organisée avec le soutien du Gouvernement provincial, du Consulat Général d’Afrique du Sud, de l’UNFPA et du Comité de l’Opération Fistule du Katanga.
Présidée par Mme Carine Katumbi entourée par le Vice-Gouverneur de province, Mr Yav Tshibal, représentant personnel de son Excellence Mr le Gouverneur de Province empêché, le Ministre de la Jeunesse et Mines représentant son homologue de la Santé, les Consuls généraux de la Belgique, de l’Afrique du sud, du Zimbabwe et d’autres invités de marque.
Le programme a connu 8 temps forts à savoir le mot de bienvenue de la Marraine de la Santé Maternelle, le mot de Madame la Représentante de l’UNFPA prononcé par le Chef de bureau ai, la projection du documentaire sur la campagne 2013, la présentation du rapport sur la campagne 2013 par Mr Christian Solide, la présentation sur la fistule par Dr Nowa Mutangala, le témoignage de Mme Christine Mbenga, la sensibilisation des invités sur l’impact de leur contribution dans la vie d’une jeune fille ou femme guérie de fistule par le Consul général de l’Afrique du Sud, l’appel de fonds par la Première dame de la Province et enfin la publication des fonds souscrits par le Ministre de la Jeunesse et Mines.
Mme Carine Katumbi a souligné que c’était un réel plaisir pour elle de se retrouver une fois de plus dans ce cadre pour une cause très noble pour parler du drame que vivent ses propres sœurs, filles et mamans, tout simplement parce qu’elles sont incapables de se faire soigner vu le coût de soins élevés de la fistule.
Elle a précisé que le geste que posera chacun va sauver beaucoup de vie des filles ou des femmes au Katanga. Elle a rappelé que la contribution de chacun pour l’année passée a permis à redonner l’espoir aux femmes à travers l’opération de 406 cas de fistules . Le cout de prise en charge d’un cas de la fistule revient à 700 dollars (ce montant couvre l’achat de médicaments, l’hospitalisation, restauration et la chirurgie). La durée moyenne de l’hospitalisation est de 15 jours pour mieux assurer les soins post opératoires, il s’agit d’une chirurgie majeure, a-t-elle ajouté.
Au nom de Mme Diene Kieta, Représentante Résidente de l’UNFPA en RDC, le Chef de Bureau a.i. du Bureau décentralisé du Katanga a précisé que UNFPA continue à accompagner le Gouvernement dans ses efforts de lutte contre ce fléau. A ce jour UNFPA a déjà appuyé la réparation de plus de 1000 cas depuis 2009 parmi lesquels 400 femmes ont été réinsérées économiquement, 10 médecins ont été formés en techniques de réparation des fistules et 10 structures de santé ont été dotées en kits de réparation des fistules.
Il a également remercié Mme Carine Katumbi Chapwe, Première dame de la Province et Marraine de la Santé Maternelle pour son engagement dans la mobilisation des ressources pour la promotion du droit de la femme et de la jeune fille au Katanga
a="" avec="" br="" campagne="" christian="" de="" des="" documentaire="" du="" e="" e.="" fait="" film="" fistules="" fonds="" juin="" la="" le="" les="" lors="" mr="" paration="" projection="" rapport="" s="" solide="" sur="">Il a rappelé qu’une somme de 400.000$ avait ainsi été promis dont malheureusement seulement 285.500$ ont été recouvrés et affectés à l’organisation de la Campagne soit 71,4%. L’écart de 114.500$ soit 28.6% a sans doute été un handicap pour l’atteinte des objectifs fixés.
Ainsi donc, de la somme de 285.500$ reçu par Hope In Action Norvège a permis de réparer 406 cas des fistules vesico-vaginales à Malemba Nkulu, Kalemie, Manono, Mitwaba, Pweto, Ankoro, Moba et Lubumbashi. Le taux de réussite durant cette campagne a avoisiné 91% soit 9 % d’échecs attribué à une défaillance lors du suivi post opératoires et des infrastructures de prise en charge.
Dans sa présentation, Dr Nowa Mutangala a lancé un cri d’alarme pour ces femmes qui souffrent dans le silence. Il a présenté des cas compliqués rencontrés lors de leurs interventions chirurgicales pour réparer les fistules. Il a montré comment certaines femmes souffrent avec plusieurs communications anormales entre la vessie et les voies génitales.
Pour sa part, le Consul Général Sud-Africain, Mr Mahlatse Mminele a sensibilisé les invités sur le besoin du soutien de tous pour la prise en charge des femmes porteuses des fistules. Il a donc lancé un appel à toute l’assistance à souscrire pendant cette soirée afin de sauver toutes femmes démunies.
La Marraine de la SM a procédé par l’appel des fonds. Le Ministre de la Jeunesse et Sports, Son Excellence Mr Audax Sompwe a annoncé la contribution du Gouvernement provincial suivi des secteurs privés tels que la société d’aviation SAA qui a offert 3 billets A/R pour 3 médecins Sud africains, la Rawbank, Vodacom, les entreprises minières, etc.
En outre, Mme Carine Katumbi Chapwe a informé les invités que la campagne provinciale de réparation des fistules sera lancée au mois de février prochain en collaboration avec l’opération smile corporate qui va disposer également de médecins étrangers venant de l’Afrique du Sud, Europe et Etats Unies d’Amérique.
Enfin La publication de fonds a été faite par Son Excellence Mr le Ministre de la Jeunesse et Sports représentant son Collègue de la Santé. Ainsi, 167.600 dollars ont été souscrits dans la soirée du 22 octobre 2014. Ces fonds sont logés dans le compte de la campagne ouvert depuis 2013 à la Rawbank. Le compte est géré par le Gouvernement provincial. D’autres entreprises ont promis de verser leurs contributions directement dans le compte.
Les CD sur le film documentaire réalisé pour la campagne de 2013 ont été distribués aux donateurs de l’année passée. Malgré l’accroissement du taux de prévalence contraceptive moderne passant de 29% en 2009 à 33,3% en 2012, on constate encore une forte fécondité (indice synthétique de fécondité est de 4,8) et des besoins non satisfaits en contraception encore élevés (17,8%). La couverture en méthodes de longue durée (DIU:16.6%, IMPLANON: 51,1%) est encore insuffisante pour l’ensemble du Pays De façon générale, l’accessibilité aux produits contraceptifs s’est améliorée (rupture de stock estimé à 10% en 2012); toutefois l’absence de mesures d’accompagnement de la politique de gratuité des produits et services de planification familiale introduite en 2008 a eu pour conséquences, les difficultés d’acheminement des contraceptifs des districts vers les formations sanitaire, la démotivation des prestataires qui privilégient le système de recouvrement des couts FANOME. La coordination des interventions et des intervenants en matière de PF et de gestion logistique reste insuffisante. La forte dépendance du pays vis-à-vis des partenaires techniques et financiers pour l’approvisionnement, le stockage et la distribution des contraceptifs à tous les niveaux. L’absence d’exonération des droits et taxes de douane à l’importation des produits de santé de la reproduction et surtout des contraceptifs entrainant des lourdeurs administratives pour leur enlèvement au port et à l’aéroport En matière de système d’information et de gestion logistique (SIGL), on note une insuffisance quantitative et qualitative des données pour prise de décision à tous les niveaux. Parmi les causes de e dysfonctionnement, il y a la rupture fréquente de stock des outils de gestion, la mobilité du personnel formé en logistique et des difficultés des données qui explique la faible promptitude et complétude des rapports Essential reproductive health rights, especially access to family planning are not meet for illiterate women ( 40%), women without rights for decision making to their personal health care (75,2%), and rural women. L’insuffisance de dispositions juridiques à l’égard du droit à la planification familiale (PF), en particulier pour les adolescentes constitue une barrière à l’accès en particulier des jeunes aux services de