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16 Jours d’Activisme : UNFPA et ses partenaires renouvellent leur engagement pour mettre fin aux violences basées sur le genre

16 Jours d’Activisme : UNFPA et ses partenaires renouvellent leur engagement pour mettre fin aux violences basées sur le genre

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16 Jours d’Activisme : UNFPA et ses partenaires renouvellent leur engagement pour mettre fin aux violences basées sur le genre

calendar_today 05 Décembre 2024

Photo de famille des participants de Bunia
Photo de famille des participants de Bunia

Lors de la célébration de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes le 25 novembre, des organisations féminines, les acteurs œuvrant dans la lutte contre les VBG, les agences du Système des Nations-Unies se sont engagés à multiplier les efforts pour parvenir à l’élimination de la violence à l’égard des femmes.  Les 16 jours d’activisme contre ce fléau, lancé du 25 novembre au 10 décembre sous le thème « Vers 30 ans de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing : S’unir pour mettre fin à la violence contre les femmes », était une opportunité pour les différentes organisations, de rappeler la nécessité de mettre en place les mécanismes politiques qui renforcent la protection des femmes et des filles contre toutes les formes de violences auxquelles elles sont exposées.

A Goma, la célébration était marquée par une matinée de sensibilisation communautaire contre les VBG.  Madame Prisca Luanda Kamala, conseillère principale du Gouverneur de province en matière de la santé qui a présidé la cérémonie avant de lancer officiellement la campagne des 16 jours d’activisme, sous le thème provincial, a rappelé l’importance d’une action collective pour endiguer la violence à l’égard des femmes et des filles pour ainsi restaurer la paix et la sécurité dans le Nord-Kivu.

Pour sa part, la Cheffe de Division  provinciale du Genre, Marie-Thérèse SEBAGENZI a fait savoir que

Ce n’est qu’en travaillant ensemble, que nous pourrons garantir un avenir plus sûr et plus égalitaire pour les femmes et les filles du Nord-Kivu. Il est grand temps d'unir nos efforts pour mettre fin à l'impunité et à la violence. »

UNFPA, agence leader des Nations-Unies en matière de lutte et protection contre les VBG, était présent à la cérémonie.  Tolotra Andriamanana, Coordinatrice de programmes de UNFPA pour la zone Est, a rappelé l'urgence de lutter contre les violences telle que le mariage d’enfants, les mutilations génitales féminines, la violence numérique, et le viol. Elle a souligné que cette campagne est une occasion cruciale pour appeler à plus d’actions car les violences sexuelles et basées sur le genre constituent la plus grande violation des droits humains commise dans l’est de la RDC.

Les participants à la célébration à Goma
Les participants à la célébration à Goma

Une lutte pour l’autonomisation et la recherche de la paix dans l’est de la RDC

Un panel réunissant des experts en genre a été organisé pour discuter sur les rôles des femmes dans la lutte pour l’autonomisation et la recherche de la paix dans l’est de la RDC marquée par des conflits armés.

Mme Sarah Mali Katika, de l’ONG Mwanamke Shujaa, est revenue sur l'importance de l’engagement des femmes dans les postes de décision.

Ne pas se sous-estimer. Croire en ses capacités pour faire entendre sa voix et prendre des décisions qui changent la vie des communautés », tel a été son message.

En Ituri, c’est une matinée de sensibilisation qui a été organisée à l’intention des membres des organisations de la société civile de Bunia les communautés et les hommes en uniformes sur la problématique des VBG dans le contexte des conflits armés.

Occasion pour UNFPA, de faire l’état des lieux de de la situation de VBG en Ituri en mettant en avant les facteurs aggravants tels que les mouvements de population suite aux conflits persistants, la faible autonomisation des femmes et filles, les difficultés d'accès dans certaines zones afin d'intervenir. Aussi, la recrudescence de cas de VBG au premier semestre 2024 comparativement à la situation de 2023 et ce, malgré la faible couverture de la zone par manque de financement. En dépit de ces difficultés, UNFPA, en collaboration avec ses partenaires, a intensifié la prise en charge des survivants en fournissant des services essentiels notamment l’assistance juridique, le soutien psychosocial et les soins médicaux y compris la mise en place des espaces sûrs, ainsi que des cliniques sur les sites des personnes déplacées.